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Soutenir nos entreprises et protéger les Français

Nous avons voté à l’Assemblée nationale, le 23 avril dernier, le projet de loi de finances rectificative bis afin d’acter les crédits supplémentaires nécessaires pour assurer le financement des mesures « anti-crise » jusqu’à la fin du confinement.

Depuis le début de la crise du Covid-19, le président de la République a fixé une ligne claire : nous devons prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir notre économie, maintenir le pouvoir d’achat des travailleurs et protéger les plus précaires.

Contenir le risque de faillite d’entreprises et éviter les licenciements, c’est dans ce sens que nous avons voté, à l’Assemblée nationale, le projet de loi de finances rectificative bis.

Ce sont ainsi plus de 110 milliards d’euros qui viennent désormais alimenter le plan exceptionnel de soutien du Gouvernement pour répondre à l’urgence économique et sociale à laquelle notre pays fait face.

Les crédits dédiés au financement du chômage partiel augmentent de 10,5 milliards d’euros, montant ainsi l’enveloppe consacrée à 24 milliards d’euros. Avec 84% du salaire net assuré aux 8,7 millions de Français en bénéficiant, notre régime indemnitaire est le plus généreux d’Europe.

Quant aux crédits alloués au Fonds de solidarité pour les très petites entreprises (TPE), indépendants, micro-entrepreneurs et professions libérales notamment, il atteint désormais 7 milliards d’euros.

En Charente et jusqu’à présent, ce sont ainsi presque 6 millions d’euros qui ont été versés aux entreprises du territoire pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire.

Le PLFR bis permet également de mettre en place de nouvelles mesures, parmi lesquelles :

  • la possibilité pour l’État d’intervenir au capital des entreprises françaises stratégiques si la situation financière le nécessite grâce à la levée de 20 milliards d’euros supplémentaires au Fonds de développement économique et social (FDES) ;
  • le déblocage de 880 millions d’euros afin de financer l’octroi d’une prime pour les ménages les plus précaires ;
  • le versement d’une prime défiscalisée et désocialisée pour les agents des trois fonctions publiques qui ont dû exercer dans des conditions difficiles pendant la crise.

Si les fonctions publiques d’État et territoriale se verront verser une prime pouvant aller jusqu’à 1 000 euros, elle atteindra jusqu’à 1 500 euros pour la fonction hospitalière.

Par ailleurs, l’ensemble du personnel soignant en milieu hospitalier bénéficiera d’une majoration des heures supplémentaires effectuées pendant la crise du Covid-19.

Protéger les Français et soutenir nos entreprises « quoi qu’il en coûte », c’est notamment ce que permet cette nouvelle loi de finances rectificative.