Si le plan global de déconfinement sera présenté dans les semaines à venir, le ministre de l’Éducation nationale a déjà précisé que le retour à l’école se fera autour de trois principes :
La santé des enseignants, des enfants et de leur famille est et doit rester une priorité absolue. C’est dans ce sens que des concertations sont en cours avec tous les acteurs du secteur éducatif, qu’il s’agisse des syndicats d’enseignants, des fédérations de parents d’élèves, des établissements scolaires ou des collectivités territoriales, afin de trouver les solutions les plus adaptées à chaque territoire.
Car si le dispositif « Ma Classe à la Maison » a démontré l’incroyable adaptation dont ont su faire preuve les enseignants et les élèves ainsi que les parents, la période de confinement a également mise en exergue un risque de décrochage scolaire pour certains élèves. Fracture numérique entre territoires ou environnement d’apprentissage inadéquat, il était nécessaire que les élèves notamment les plus fragiles retrouvent rapidement le chemin de l’école.
Pour qu’aucun élève ne soit laissé de côté, l’école reprendra donc étape par étape, à commencer par les grandes sections de maternelles, les CP et les CM2 dès le 11 mai.
La semaine du 18 mai sera celle des collégiens en classes de 6ème et 3ème, des lycéens en classes de 1ère et terminale ainsi que des lycéens professionnels.
Le 25 mai, l’ensemble des classes sera ré-ouvert avec des groupes de 15 enfants maximum par classe.
La continuité pédagogique sera assurée et le soutien scolaire développé, y compris à distance, afin que chacun puisse avoir les mêmes chances de réussites. De même, le dispositif « écoles ouvertes » sera renforcé en juillet et août dans le cadre des « vacances apprenantes ».
Tout sera fait pour assurer la sécurité sanitaire de tous, notamment avec la mise à disposition de savon et l’assurance de points d’eau suffisants. Toutefois, le ministre de l’Éducation nationale l’a assuré : si la sécurité sanitaire ne peut être assurée au sein de l’établissement, la réouverture ne pourra pas se faire.
Si des pistes sont encore en concertation, notamment concernant le choix de ré-ouvrir les cantines scolaires ou de lui préférer l’ouverture de points de sandwicherie, « il y aura des adaptations possibles en fonction de chaque territoire sur la base des critères sanitaires et sociaux. »