Les personnes âgées, tout comme les personnes vulnérables, ont malheureusement été les premières victimes de la crise du Covid-19.
Cette dernière, si elle a mis en lumière les besoins de l’hôpital public, a aussi souligné les difficultés rencontrées par le secteur médico-social et nos aînés.
Il est donc primordial que nous donnions plus de moyens à ce secteur afin d’investir pour nos aînés. C’est indispensable.
C’est tout le sens de l’amendement que j’ai déposé en commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi relatif à la dette sociale et à l’autonomie à l’Assemblée nationale.
Adopté par la commission, cet amendement vise à créer une cinquième branche au sein du régime général de la Sécurité sociale, exclusivement dédiée à la prise en charge des personnes en perte d’autonomie.
Longtemps promise mais toujours repoussée, la création de la branche « Autonomie » est essentielle pour rendre plus lisible et plus identifiable, pour le Parlement et pour les Français, l’effort national porté par la puissance publique dans la prise en charge des personnes en perte d’autonomie tout en rendant cette prise en charge optimale.
Cette branche se caractérisera par un ensemble de dépenses, de recettes, et donc la construction d’un solde, qui permettra au législateur, chaque année, d’estimer l’effort de la Sécurité sociale en faveur de l’autonomie.