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Donner une vision à l’hôpital. Investir pour l’hôpital.

La Premier ministre et la ministre des Solidarités et de la Santé ont annoncé ce matin des mesures sans précédent pour redonner du souffle à notre hôpital public et du sens au quotidien des soignants. Ces mesures seront mises en place dans les six prochains mois « et pas un de plus ».

« Je comprends tout à fait la colère qui s’exprime à l’hôpital aujourd’hui. Je la connais, j’en suis solidaire. La réalité de terrain je l’ai vécue, c’est elle qui m’a poussé à m’engager en politique pour changer les choses. » Et les choses, nous entendons les changer : depuis deux ans, nous travaillons à redonner de l’attractivité à l’hôpital public et à rendre du souffle à notre système de santé malade après trop d’années d’inactions.

Cet engagement pour l’hôpital public, le Premier ministre l’a réaffirmé et renforcé avec les nouvelles mesures présentées ce matin. Elles visent à :

  • renforcer l’attractivité des métiers et fidéliser les soignants ;
  • lever les blocages à l’hôpital public ;
  • réinvestir dans l’hôpital en lui donnant des moyens nouveaux et de la visibilité dans le temps.

L’hôpital public doit beaucoup à ses équipes dévouées et compétentes. Il est donc essentiel de remettre les soignants au cœur de la prise de décision et de consacrer des moyens financiers suffisants pour moderniser l’hôpital.

Dans ce sens, le métier d’aide-soignant sera notamment revalorisé avec la possibilité de débouché en catégorie B, le statut de praticien hospitalier sera réformé et la mise en place de nouveaux protocoles de coopération sera accélérée. Nous devons faire confiance aux équipes de soins.

Pour la première fois, les tarifs hospitaliers ne baisseront pas et seront en hausse jusqu’à la fin du quinquennat pour donner plus de visibilité aux établissements de santé sur leurs ressources. Pour leur permettre d’investir dans le quotidien et d’acheter le matériel indispensable pour le travail des soignants, 1,5 milliards d’euros supplémentaires seront débloqués sur les trois ans à venir et 10 milliards d’euros de dette hospitalière sera reprise par l’État.

Le Premier ministre l’a affirmé : « Nous voulons redonner de l’oxygène à la communauté des soignants. Nous sommes prêts à y consacrer des moyens considérables parce que nous croyons en l’hôpital public et dans le dévouement de ses personnels. »
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