Ce projet de loi a fait un double choix : la responsabilité pour la défense de notre modèle et la protection des plus démunis d’entre nous.
L’effort de remboursement de la dette relève de notre responsabilité et de la liberté de choix que nous laisserons aux générations futures dans le choix du modèle de leur sécurité sociale. Équilibrer les comptes de la sécurité sociale nous permet, dès aujourd’hui, de protéger nos capacités futures dans nos choix d’investissement, nécessaires à la durabilité de notre système social.
Nous avons, en parallèle, la responsabilité commune de protéger les plus démunis. Un accent est mis pour la meilleure prise en charge des personnes en situation de handicap, avec des efforts sans précédents mis pour la détection précoce de l’autisme. Nous souhaitons également protéger nos aînés en investissant dans les EHPAD afin que chacun puisse vivre dans la dignité à tous les âges de la vie.
Ce projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) c’est aussi un budget tourné vers les Français. Un reste à charge zéro sur l’optique, le dentaire et les audioprothèses sera défendu. Nous transformons l’ACS en une CMU-c contributive, permettant à la fois aux Français les plus démunis de ne pas payer leur mutuelle et à plus de Français d’avoir accès à une complémentaire santé à moins de 1 euros par jour.
Ce PLFSS se caractérise enfin par le choix assumé du travail. Il est le marqueur de la vitalité d’une économie et nous voulons lui redonner sa pleine signification en offrant aux travailleurs les fruits de leur activité. Ils le verront d’ailleurs ce mois-ci grâce au budget voté l’an dernier. La désocialisation des heures supplémentaires offre à ces derniers un gain de pouvoir d’achat effectif tout en valorisant le travail.