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Réforme des retraites : le débat parlementaire continue.

Après avoir renouvelé notre confiance au Gouvernement et au Premier ministre le mercredi 4 mars dernier en adoptant le projet de loi relatif au système universel de retraite, nous avons adopté ce jeudi 5 mars le projet de loi dit organique ; les deux textes étant inséparables pour mettre en œuvre la réforme des retraites pour laquelle nous avons été, le président de la République et les députés La République en Marche !, élus.

La mission principale d’un parlementaire est de débattre, en commission comme en hémicycle, de textes de loi fondamentaux pour le quotidien des Français et l’avenir de notre société.

Or, depuis le 17 février dernier, cette mission était devenue impossible du fait de l’obstruction parlementaire de deux groupes de l’opposition.

Le Premier ministre a ainsi dû engager la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi relatif au système universel de retraite pour que cette situation inédite cesse et que les débats puissent reprendre sur le projet de loi organique (PJLO).

C’est chose faite avec l’adoption à l’Assemblée nationale du PJLO jeudi dernier qui vient garantir deux fondamentaux de la réforme des retraites :

  • la valeur du point ne baissera pas : il ne sera jamais inférieur à l’inflation et sera indexé sur le salaire moyen afin de garantir une stabilité des pensions ;
  • l’équilibre financier du futur système sera pérenne : une règle d’or, sur cinq ans, garantira l’équilibre financier du futur système et ce, dès le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025.

Ce nouveau système de retraite, nous l’avons souhaité universel. Il s’appliquera à tous, sans exception : notre groupe a porté un amendement en commission spéciale des Retraites afin que les parlementaires nouvellement élus puissent être exemplaires et entrer dans le système universel dès 2022.

Faire en sorte qu’un euro cotisé soit le même pour tous, que la dangerosité et/ou la pénibilité de certaines professions soient reconnues, que les travailleurs handicapés puissent avoir des droits à la retraite spécifiques, que les femmes ne soient pas pénalisées par leur rôle de mère et que ceux ayant travaillé toute leur vie puissent bénéficier d’une retraite décente de 1 000 euros minimum, pour vivre et non pas juste survivre : c’est le but de cette réforme des retraites que nous portons.

Le projet de loi instituant un système universel de retraite doit à présent être débattu au Sénat avant de revenir à l’Assemblée nationale pour une adoption définitive, avant l’été.