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Ne jamais oublier.

Je tenais à me rendre, ce mardi matin, à la cérémonie de commémoration du départ du « convoi des 927 » républicains espagnols au matin du 20 août 1940.

927. Ils étaient 927 au matin du 20 août 1940 à être embarqués de force à bord d’un train stationné à la gare d’Angoulême et à y être parqués comme des bêtes par groupe de 40 à 50 personnes, par wagon. 437 femmes et enfants. 490 hommes.

Le « convoi des 927 » a longtemps été oublié par l’Histoire alors même qu’il marque le point de départ des années noires de notre Histoire. Ce n’est qu’en 2008 qu’une stèle en hommage à la mémoire des déportés espagnols a enfin été érigée et inaugurée à Angoulême, avenue de Lattre-de-Tassigny.

Il s’agit du premier train parti de France ; de la première rafle et déportation organisées par le régime nazi. Les 490 hommes du convoi ont été envoyés au camp de Manthausen, en Autriche, pour y effectuer des travaux forcés. Seuls 73 y ont survécu.

Commémorer cette date d’anniversaire sordide est essentiel et indispensable. C’est un témoignage de notre respect sincère et de notre profonde reconnaissance.

C’est un devoir de mémoire.

Ce 20 août, nous nous sommes souvenus de ces 927 Espagnols et, au-delà, de toutes ces femmes et hommes qui ont traversé, affronté et combattu les pires horreurs de la guerre.

Nous devons tant à ces combattants de la Liberté qui ont souvent sacrifié leur vie pour que vive la France.

José Alcubierre était le dernier survivant du convoi des 927. Il s’est éteint il y a maintenant plus de deux ans. C’est à nous, désormais, de faire vivre son souvenir car il est de notre devoir de ne pas oublier ; de ne pas les oublier.