Le 21 février, nous avons auditionné en Commission des Affaires Sociales, Madame Sophie Cluzel, Secrétaire d’Etat auprès du premier ministre, chargée des personnes handicapées. Nous avons interrogé Madame la Ministre sur les réformes envisagées par le gouvernement concernant l’emploi des personnes handicapées.
La France accuse un retard important, tant en termes de taux d’emploi des personnes handicapées que d’intégration effective et d’accompagnement des personnes handicapées dans l’emploi. Un des leviers importants pour favoriser l’emploi est l’amélioration de la formation, qu’il s’agisse de la formation initiale des jeunes en situation de handicap ou de la formation continue des personnes qui, du fait de la survenue du handicap, doivent envisager une reconversion professionnelle.
Jean-Marc Borello a remis à Madame la Ministre du travail, Muriel Pénicaud, un rapport où il souligne l’importance, pour favoriser l’emploi, de renforcer le lien entre les dispositifs de formation et l’accompagnement vers l’emploi.
Dans le cadre de mon activité au sein de ma circonscription, j’ai eu l’occasion de constater l’existence d’entreprises volontaires, souhaitant aménager leur organisation pour pouvoir embaucher des personnes en situation de handicap. Ces entreprises sont essentielles au bon fonctionnement du tissus économique et social local. Cependant, toutes ne trouvent pas d’interlocuteur adéquat afin de trouver les bons candidats, et ce, en dépit de leur volonté d’employer des personnes en situation de handicap.
J’ai donc personnellement interrogé Madame la Ministre sur les réformes prévues par le gouvernement afin d’améliorer l’accès à l’emploi des personnes handicapées ainsi que de renforcer le lien entre formation et entreprises.
Madame la Ministre a rappelé l’importance des initiatives des entreprises locales pour l’intégration des personnes handicapées sur le marché de l’emploi. Elle a souligné la nécessité d’un véritable service d’insertion à l’emploi spécifique afin de changer de paradigme et de pouvoir enfin agir.
L’idée qui reste au cœur de cette discussion : tout le monde est employable.